La galerie parisienne Mathgoth débute l’année avec une exposition collective de huit artistes. 8 univers, 8 origines, 8 styles pour nous offrir un festival de couleurs, de techniques et de la diversité.
La première artiste, vous la connaissez déjà puisqu’on en a parlé en long en large et en travers (on l’adore), c’est Mademoiselle Maurice. De ses petits origamis et de ses bouts de ficelles naissent des créations ouvertement positives et revendicatives, où chacun trouve écho à sa propre sensibilité.
Depuis 10 ans maintenant, Jamin (Hera) et Falk (Akut) œuvrent à 4 mains sous le pseudo de Herakut. Le duo germanique concilie les techniques académiques qu’ils ont chacun étudiées avec celles du graffiti. Le mélange du style cru de Héra avec l’hyperréalisme de Akut fonctionne à merveille, autant sur toiles, sur papier que sur une fresque de 50 mètres de long.
Les Iraniens Icy & Sot vivent aujourd’hui à Brooklyn. Ils utilisent leur art pour dénoncer ou mettre en lumière ce qui les ébranle ou les réjouit. Que ce soit la guerre, la joie, la beauté ou l’injustice, avec eux tout peut devenir une œuvre d’art.
Issu de la culture skateboard canadienne, en un peu plus de 15 ans Labrona est devenu un des street-artistes les plus importants de son pays. Ancien élève des Beaux-Arts, il aime associer l’histoire de l’art et les friches urbaines ou les wagons de marchandises. Proches des icônes religieuses ou des arts primitifs, ses portraits sont instantanément identifiables.
Mambo est un artiste hors du commun ; une sorte de cocktail au goût agréable et unique dont on ne saurait citer un seul de ses ingrédients. Le travail de Mambo est beau, simple et juste.
Les toiles du Danois Morten Andersen font penser à de véritables feux d’artifices aquatiques, la superposition de couches par transparence offre une originalité esthétique et technique. Basé sur l’énergie, son travail dynamique offre des couleurs vives et puissantes. Il s’agit de l’un des artistes les plus influents du mouvement Graffuturisme.
Si la National Gallery of Australia a récemment acquis des œuvres de Reka, ce n’est pas dû au hasard mais certainement au fait qu’il est désormais un des artistes majeurs de la plus grande île du monde. Influencé par les cartoons, la culture Pop et les illustrations de tous bords, le travail du jeune graffeur a considérablement évolué au fil des ans et semble même parfois, faire écho à l’art aborigène.
Adepte du spray, de l’acrylique et de la scie sauteuse, les expérimentations graphiques amènent l’artiste parisien Swiz à développer un style classé «Futuriste». Son travail en atelier renforce son goût prononcé pour l’écriture, c’est en se séparant des contours qu’il décide de déshabiller les lettres de leurs «effets de style» pour revenir à la simplicité des lettres initiales. Les lettres deviennent des formes qui se divisent, se chevauchent, comme démultipliées pas une boule à facettes.
Quand: du 16/01 au 12/02
Où: Galerie Mathgoth – 34 rue Hélène Brion – 75013 Pari